jeudi 8 avril 2010

Bouddha is crazy

Etape une : Atteindre Kathmandou

24h de trajet de Varanasi à Kathmandou. Une partie indienne au summum de son folklorique avec un train de nuit avec 2h de retard, 2 couchettes pour 3 de prévu mais toujours quelqu’un d’aimable pour aider et on a donc réussi à avoir une troisième couchette. Pendant l’attente sur le quai on a rencontré une famille coréenne avec un enfant de dix ans (!), un turque et un couple espagnol qui traversaient aussi la frontière. Arrivée matinale à Goratkpur . Négociation mémorable où chaque pays y allait de sa méthode et de ses exigences. On termine par décider de prendre le bus public. «Available seats, come, come ! » et hop les bagages sur le toit et nous trois entassées à l’avant du bus, presque la tête sur le pare-brise, avec presque plus d’eau et le pauvre petit coréen qui arrivait pas à dormir. Arrivée à Sunauli, à la frontière. Bye bye à l’Inde dans une ambiance désagréable d’arnaques pour touristes.

Népal nous voici. Le plan était d’aller à Lumbini, pas trop loin de la frontière mais ça semblait être un bordel monstre. En plus pas de choix, ils restaient quelques taxis/bus qui devaient partir vite car après c’est le tour des camions et une grève est annoncée pour le lendemain. On retrouve nos compères coréens et turque et c’est parti pour 8h de bus dans le paysage népalais étonnant. Des très beaux cours d’eau dans la montagne, des villages à l’indienne et d’autres beaucoup plus de montagne. Trajet avec comme fond sonore tous les meilleurs morceaux de musique punjabi ! Les premiers nouveaux visages apparaissent…beaucoup me rappellent les Philippines !

Kathmandou enfin en pleine nuit. Première rencontre avec la jeunesse de la capitale. Des jeunes, tous petits, avec les yeux plein de malice, d’alcool ou de fumette, jeans et coupes de cheveux fashion. Notre hôtel se situe dans le quartier de Thamel. Choc ! De la musique à fond, des filles sexy, de l’alcool, des « you want marijuana », des resorts et des restaurants partout. Mais attention ce n’est pas une station touristique tout confort : pas d’électricité. Kathmandou souffre de grosses coupures. Il n’y a pas d’électricité près de la moitié de la journée et les horaires changent chaque jour. Du coup si pas d’électricité le soir, bougies sur les tables et cuisine au feu de bois, sauf méga générateur ! Et pas de réseau téléphonique non plus.







Etape 2 : Essayer de comprendre

Après le choc, l’exploration. Les Népalais ont les traits doux et fins. Il ya des enfants partout absolument à croquer, tous. Et des petits vieux tellement fripés, tantôt en sari, tantôt en habit de montagnes. On retrouve quelques repères indiens (divinités hindoues, masala tea et bindi – mais beaucoup plus en relief !). Mais les temples ressemblent aux temples chinois et la jeunesse et les règles sociales sont bien plus libérées. Ici à 16 ans on a un copain, une copine, on l’affiche. Les filles ressemblent aux minettes japonaises, les garçons sont fashion, les femmes de tout âge sont très maquillées, on fume plus.

Capitale d’un petit pays, c’est vraiment un mélange étrange et perturbant notamment qui veut tirer un maximum d’argent du tourisme des occidentaux roots et sportifs.
Et bien sûr découverte du bouddhisme et des stupas, les lieux de prière des bouddhistes. On en a visité trois aux alentours de la ville. Après demain trek de trois jours (n’exagérons rien, promenade dans la nature).

Voilà un mois que je suis partie de Bangalore. Le Népal fait une bonne transition entre l’Inde et le retour.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire